La population reconstruit le pays avec courage et abnégation

Quel avenir pour Dressrosa ?

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Le GrandLine Times est parvenu à se rendre à Dressrosa afin de faire un bilan de la situation sur place. Le pays, dans un incroyable et superbe effort collectif, se reconstruit. Un pays meurtri et détruit, mais certainement pas abattu.

Ici, dans la ville d’Acacia que nous venons de rejoindre, notre équipe a encore toutes les peines du monde à comprendre comment les évènements de ce 23 septembre ont pu avoir des conséquences aussi dévastatrices. Nous sommes en mesure de confirmer ce matin que c’est bel et bien l’ensemble du royaume qui est en ruines, et il faut véritablement se rendre sur place pour prendre toute la mesure des sidérantes destructions matérielles subies par le pays. Logements, commerces, infrastructures, routes, voies de communications, absolument tout est à reconstruire. À l’heure actuelle, et alors que le bilan humain reste très provisoire, on dort toujours dans des abris de fortune ou dans les rares maisons qui tiennent encore à peu près debout. Ce qui nous aura le plus frappés depuis notre arrivée se situe néanmoins ailleurs…

Le plus surprenant ici, ce sont les sourires. Ces hommes et ces femmes ont tout perdu, et pourtant ils rient, ils chantent, ils dansent. La liesse est générale et contraste singulièrement avec le décor apocalyptique qui les entoure. Après des années de tragédie et de larmes, on entend à nouveau le son de la musique et des clappements de mains. Le roi Riku est de retour et des jours paisibles s’annoncent !

Trois jours après la terrible bataille qui aura provoqué la chute du despote Don Quichotte Doflamingo, Dressrosa panse ses plaies et la solidarité est partout. Dans une économie pour le moment encore beaucoup trop fragile, on donne. De son temps, de son labeur, de sa sueur, de ses idées, de ses chansons, de sa bonne humeur. L’entraide est le maître mot dans les rues d’Acacia, où l’on travaille au son des traditionnelles guitares et de l’envoûtante danse flamenco si caractéristique de la culture locale.

Ici on distribue de la nourriture, là on organise une chaîne humaine pour aider à transporter des briques, là encore on recrute des volontaires sachant travailler le bois ou le béton. Partout il faut reconstruire usines et habitations, rétablir les communications, et faire redémarrer la production dans des conditions extrêmement difficiles. Et pourtant, quiconque visite ce pays sera étonné par l’harmonie qui s’en dégage. Il suffit d’ailleurs de quelques mots échangés avec la population pour s’en rendre compte : la tristesse et l’effroi ont fait place à la joie la plus intense. Ce que l’on célèbre évidemment, c’est cette liberté si chèrement retrouvée.

Dans la lignée de cet élan populaire, le royaume se reconstruit aussi politiquement. S’il a dans un premier temps refusé de reprendre sa couronne, Riku Dold III siège aujourd’hui à nouveau officiellement sur son trône, porté au pouvoir par tout un peuple avec pour mission de protéger la paix du pays. Dans les cœurs des habitants d’Acacia, de Primula, de Carta ou de Sebio, tous sont unanimes pour dire que Dressrosa doit redevenir cette terre pacifique qu’elle a toujours aspiré à être.

Dans les rues, on parle énormément de la petite-fille du roi (et très probable héritière du trône), la princesse Rebecca, que l’on imagine déjà participer à la grande Rêverie de cette fin d’année. Plus insolite, les habitants vivent désormais aux côtés d’une tribu de Lutins pour tout dire adorables et qui auront semble-t-il joué un rôle de premier plan dans la bataille qui aura délivré le pays…

Aujourd’hui devenue une terre mystique reprenant avec enthousiasme son destin en mains, Dressrosa reste plus que jamais le pays de l’amour et de la passion.

Originaire de South Blue, Carol Frip obtient un doctorat en sciences politiques à l'age de 20 ans. Elle se voit décerner le prix Goucon en 1520 pour son livre Le dessous des Révolutionnaires, écrit après un séjour clandestin à Saint Reia pour rencontrer rebelles, soldats, et civils en se fondant dans la population locale.
Ces cinq dernières années, elle a passé son temps à arpenter, en toute indépendance, ces pays en guerre où l'on ne donne pas la parole aux populations sur place.
Après avoir été correspondante à Alubarna pour le Sandy Post, elle rejoint le GrandLine Times en avril 1521.