Le pirate révolutionnaire, Monkey D. Luffy, a probablement changé de statut

Le cinquième Empereur ?

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L’opinion publique de GrandLine semble en être convaincue : Monkey D. Luffy doit à présent être considéré comme l’un des Empereurs du Nouveau Monde. Si les Hautes Autorités refusent toujours de lui accorder officiellement ce statut, nombreux sont les experts à s’interroger sur la pertinence de compter le Chapeau de Paille parmi l’élite noire de la piraterie. Selon notre analyste militaire Eibes Peter, les éléments révélés hier par le World Economic Journal viennent pourtant bien valider cette thèse.

Peut-être n’était-ce qu’une question de temps. Peut-être même est-ce un signe de notre époque, voir les prémisses d’une nouvelle ère. Dans ce grand enjeu de civilisation qu’est la lutte contre la piraterie (et la piraterie rampante reste quoi qu’on en dise le principal frein à l’harmonie tant souhaitée entre les peuples) certaines figures symbolisent mieux que d’autres l’adversaire à combattre.

Charlotte Linlin, alias ‘Big Mom’. Kaido, l’homme aux 100 Bêtes. Shanks, dit Le Roux. Marshall D. Teach, le redoutable ‘Barbe Noire’. À l’évocation de ces quatre noms, des images de violence, de pillages et de chaos viennent immédiatement à l’esprit. Les Quatre capitaines pirates les plus notoires et les plus dangereux du globe appartiennent à une classe à part, celle des ‘Empereurs du Nouveau Monde’. Ils ne sont pas seulement violents : ils sont organisés, puissants, charismatiques, tant et si bien que la Marine et le Gouvernement Mondial ont renoncé à les combattre de front.

Telles sont les prérogatives des Yonkō. Le joug qu’ils exercent sur les populations civiles et la suprématie territoriale qu’ils revendiquent rendent impossible tout développement pacifique dans le Nouveau Monde. S’ils participent de fait à ce qu’on appelle généralement l’Équilibre des Pouvoirs, les quatre Empereurs de la piraterie ont en revanche toujours semblé ignorer purement et simplement le mouvement Révolutionnaire et ses ambitions hégémoniques.

Le Chapeau de Paille, sur ce plan, représente un cas tout à fait à part. Son lien de plus en plus manifeste avec la sinistre armée de Dragon représente un fait politique nouveau qu’il nous est impossible d’ignorer. Nous savions depuis la Guerre du Sommet que le jeune pirate était le fils du Grand Leader. Le W.E.J nous révèle désormais qu’il serait également le frère adoptif de Sabo, commandant en second de la milice Révolutionnaire. En ralliant à lui et en organisant les forces d’ordinaire si chaotiques de la piraterie, Monkey D. Luffy devient bien plus qu’un capitaine pirate : il est devenu possiblement le commandant en chef du tout nouveau bras armé de son père.

Le Gouvernement Mondial considère depuis un moment déjà le danger révolutionnaire comme infiniment plus important que celui de la piraterie. En faisant le lien entre les deux factions, Monkey D. Luffy change subitement de statut et d’ambition. En toute hypothèse, il n’est plus possible de prendre le Chapeau de Paille à la légère. Sa puissance de frappe toujours plus grande, son organisation toujours plus vaste et ses alliés toujours plus nombreux en font désormais indiscutablement, et aussi pénible que cela nous paraisse, un Yonkō. Nul doute que la Rêverie qui va s’ouvrir d’ici quelques jours sous haute tension abordera le sujet de ce nouveau rééquilibrage de l’équilibre des puissances avec le plus grand sérieux.

Eibes Peter est journaliste spécialiste des questions de défense et de stratégie au sein du GrandLine Times depuis 1515.
Il a notamment servi comme correspondant militaire pendant les guerres du Royaume Shikkearu, de Centaurea et de Sarayev. Il a reçu plusieurs prix comme le prix Kalache-Nikov en 1517, le prix Zephyr (pour les articles militaires) ainsi que le prix Thompson-Colt (pour ses interviews). Il aura été le correspondant privilégié du GrandLine Times pendant la terrible Guerre du Sommet en 1522.