La mainmise de Doflamingo sur Dressrosa, le scandale de trop ?

Pour une disparition définitive des Grands Corsaires

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Le sujet revient de façon systématique, récurrente, à chaque nouveau scandale en provenance de cette absurdité politique que représente l’ordre des Grands Corsaires. Voici maintenant plus de 30 ans que nous assistons, avec toujours plus de scepticisme, à cet avilissement du principe de Justice qui fait grincer des dents jusqu’au sein de la Marine elle-même. Comment est-il possible aujourd’hui de continuer à tolérer un ordre aussi controversé ?

Les évènements dramatiques d’hier finissent à nos yeux de jeter le discrédit sur une institution que le Gouvernement Mondial, par un entêtement toujours aussi inexplicable, se refuse à voir disparaître. Il va pourtant bien falloir prendre conscience un jour de la dangerosité, même pour le Gouvernement, d’avoir passé un pacte avec ce groupe d’hommes et de femmes. Qu’on en juge plutôt…

Il y a deux ans, Sir Crocodile prenait en otage le royaume d’Alabasta afin d’y orchestrer un coup d’état en fomentant rien de moins qu’une guerre civile dans le pays. Sans l’intervention in extrémis du vice-amiral Smoker (à l’époque capitaine), Alabsta aurait pu devenir un royaume dévasté comme l’est aujourd’hui Dressrosa.

Jinbei, l’homme-poisson à qui le Gouvernement a souhaité à l’époque tendre la main dans un geste d’ouverture fort envers sa race, l’a mordu sans vergogne en se rangeant aux côtés d’Edward Newgate lors de la Guerre du Sommet il y a deux ans.

Comment ne pas aborder le cas de Marshall D. Teach, dont la puissance aujourd’hui faramineuse lui permet d’être considéré comme l’un des Empereurs du Nouveau Monde ? Il est aujourd’hui avéré que cet homme a utilisé ses privilèges de Shichibukai afin de s’infiltrer au sein d’Impel Down et délivrer certains des individus les plus dangereux de ces 20 dernières années. C’est bien l’impunité que lui conférait son statut qui a permis à Teach de devenir un Empereur, et la faute en incombe donc totalement au Gouvernement.

Quant à Don Quichotte Doflamingo, personne n’ignorait qu’il était à la tête du Monde Souterrain. Trafic d’armes, d’esclaves et de drogues, blanchiment d’argent, commerce illicite, il était la plaque tournante de toutes les mafias de GrandLine et ceci dans la plus totale impunité, une fois de plus protégé par son titre de Grand Corsaire. Il faut ajouter qu’il a été vaincu par Trafalgar Law, lui-même récemment intégré à cet « ordre » qui se révèle donc pour ce qu’il est : fait de haine et de rivalité.

Nous n’oublierons évidemment pas de mentionner Edward Weevil, dont la liste des victimes s’allonge chaque jour un peu plus. Cet homme est capable de raser une ville entière pour une simple échauffourée avec un pirate ennemi, et le Gouvernement détourne obligeamment le regard sur chacun de ses crimes.

Cette situation est devenue aujourd’hui insupportable. On ne combat pas le feu par le feu. Ce n’est pas vrai. Et il est gravement erroné de penser qu’il soit possible d’utiliser des pirates afin de lutter contre d’autres pirates. Cette théorie dite de « l’Equilibre des Pouvoirs » a largement prouvé qu’elle n’était pas viable sur le long terme. Le prix à payer est bien trop élevé. Un pirate reste un pirate, et on ne peut pas ni raisonner, ni négocier avec ce type de population.

La piraterie est l’ennemie du progrès et de l’humanité. Il est tant que cela cesse, et cela doit commencer par la disparition pure et simple du système du Shichibukai. Donner une impunité à ces gens-là, c’est ouvrir la porte à d’autres situations comme celles que l’on a vu à Alabasta ou Dressrosa. C’est prendre le risque de voir à nouveau un pays tout entier en proie à la folie d’un tyran qui se sait protégé jusque dans les plus hautes sphères du pouvoir.

Plus que jamais aujourd’hui, nous sommes en guerre. En guerre contre un mode de vie sinistre ayant chaque jour des répercussions dramatiques sur la vie de toutes les populations civiles de cette planète. Pourtant, il ne faut pas se leurrer : nous n’avons toujours que peu d’espoirs de voir dans un futur proche se clore cette page embarrassante de l’histoire du Gouvernement Mondial. Mais le GrandLine Times continuera, lui, à plaider une cause qui lui paraît aller dans le sens de l’Histoire en affirmant haut et fort : l’ordre des Grands Corsaires doit disparaître, purement et simplement.

Natif de Water7, Edgar Kent passe son Certificat d’Étude à l'âge de 15 ans, avant de s’inscrire à la Faculté de droit et de sciences politiques de St.Poplar qu'il quitte 3 ans plus tard, un double diplôme en poche. Il effectue en 1514 son Service Militaire pendant six mois dans le Nouveau Monde, et rejoindra à l'occasion les rangs des rédacteur de l'Agence Mondiale de Presse (AMP). Il restera membre de l'AMP et continuera à voyager sous protection militaire jusqu'en 1520, date à laquelle il retourne dans le domaine de la presse civile. Il intègre le GrandLine Times et en devient, à tout juste 30 ans, le rédacteur en chef.