Sancrin, un manager qui ne compte pas baisser les bras.

L’ex-manager du Soul King passe à l’offensive!

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Sancrin, le manager historique du Soul King Brook, ne décolère pas. S’estimant désormais lésé par le retour médiatisé de son ancienne star à la piraterie, le président de Sancrin Records s’engage dans un long-bras de fer et demande aujourd’hui réparation auprès des institutions mondiales au titre de « préjudice économique causé par des actes portant atteinte à la réputation de l’entreprise ».

Tout était prêt pour le lancement, prévu pour le 5 octobre dernier, du TD polémique et sobrement intitulé ‘Dernier concert live du Soul King en version intégrale ! Altercation avec les forces de la Marine inclues !!’. Seul problème toutefois : L’enregistrement s’est vu interdit de vente par le Gouvernement Mondial sous l’accusation d’apologie de piraterie. Qu’on se le dise, en haut lieu, on ne plaisante pas du tout avec le Soul King, redevenu pour les Autorités un simple pirate.

Après de nombreuses demandes, le Ministère du Commerce Mondial a finalement accepté d’étudier la plainte déposée par Sancrin Records contre son ancien chanteur vedette, aujourd’hui retourné à la piraterie. S’estimant lésé par les actions du Soul King, Sancrin espère bien obtenir réparation devant le tribunal d’arbitrage du Ministère du Commerce Mondial. L’homme d’affaire, qui n’est pas connu dans le métier pour jouer petit bras, s’est donc saisi de l’opportunité et réclame aujourd’hui réparation pour un manque à gagner estimé, selon les comptables de la société, à 100 millions de berrys.

Sur le plan légal, une société commerciale peut en effet estimer subir un dommage moral ou une atteinte à sa réputation entrainant un manque à gagner préjudiciable. Tout l’enjeu pour le tribunal d’arbitrage sera donc de répondre à cette question : la révélation du passé criminel de Brook, ainsi que son retour à la piraterie, a-t-il un lien direct avec le manque à gagner annoncé par Sancrin Records ? « C’est quoi cette question, bordel ? Bien sûr que oui, c’est en lien ! » s’est ému Sancrin, interrogé par escargophone ce matin,« Si Brook était encore en train de chanter, je ne serais pas obligé de porter le même costume deux jours de suite !! Croyez-moi, j’ai le bras long et cette histoire n’en restera pas là! ». Clairement, chez Sancrin Records, on ne se mouche pas des coudes.

Il faut donc se faire une raison : terminé la si belle amitié avec Brook. « Quoi ? J’ai dit que c’était un ami ?! Heu… c’est parce que j’étais sous le choc ! En fait je déteste ce sale pirate, sa mauvaise image nous est fortement préjudiciable ! De moins en moins d’artistes veulent signer chez nous !! ». Bref, Sancrin veut la peau de Brook (même si ce dernier n’a pas de peau) mais là, manifestement, il est tombé sur un os.

Originaire du royaume d'Elegia, fils d'un père compositeur et d'une mère chorégraphe, Freddie Taddeï se destine très tôt a une carrière musicale. Etudiant sur l'île Tongari lors la destruction d'Elegia par les pirates du Roux, il connaît suite à cette tragédie une période d'errance et de doute.
L'écriture va lui servir de thérapie et lui permettre de faire le deuil de sa famille. Il entreprend alors des études de lettres et entre en tant que pigiste au GrandLine Times en 1521.
Il est aujourd'hui en charge des pages Culture du journal.